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Yves MERENS

HTV - Rouen, plus de son, plus d’image !




A Toulon (palais des sports), Rouen bat HTV 85 - 63 (mi-temps 38-32)

16-13, 22-19, 23-17, 24-14

1300 spectateurs. Arbitres : MM. Maccario et Maarawi et Mme Secci

HTV : Keïta (20), Cleary (2), Botuli ((5), Greenwood (7), Nweke (5), Lefebvre (3), Losser (6), Knezevic (6), Bordes (5), Pouaveyoun (4), Ouattara (0)

24 tirs réussis sur 69 tentés dont à 3 sur 20 à 3 points - 12 lancers francs réussis sur 19 tentés - 42 rebonds - 12 passes décisives - 7 interceptions - 14 balles perdues - 20 fautes personnelles.

Coach : Jean-Louis Borg assisté de Gaëtan Etienne

Rouen : Nadolny (17), Golitin (12), Gouari (3), Mambo (4), Malka (13), Hammond (13), Kayouloud (3), Auguet (5), Ngoy (2), Wibaut (9), Choua (4)

27 tirs réussis sur 62 dont 13 sur 34 à 3 points - 18 lancers francs réussis sur 22 tentés - 40 rebonds - 18 passes décisives - 5 interceptions - 11 balles perdues - 23 fautes personnelles.

Coach : Sylvain Delorme assisté de Jérôme Willeman




Contre Rouen, pour son retour en Pro B, le HTV est passé à côté de son affaire. Pas de son, pas d’image. Une soirée bien triste alors que tout était réuni pour faire la fête. Que le palais des sports voulait vibrer en retrouvant ses favoris et faire connaissance avec ses nouveaux joueurs tout en remerciant les anciens.

Que les matches de préparation avaient laissé entrevoir de beaux espoirs. Que l’équipe de Borg avait travaillé à haute intensité depuis le 1er août…

Rouen est venu dérégler ce scénario. A posé sa patte de client déclaré à la montée sur la rencontre. A imposé son tempo. A dicté sa loi. A poussé le HTV dans des secteurs qu’il n’aime pas fréquenter.

Jouer par exemple en plus de 70 points, ne pas fermer son coffre fort à double tour et le danger rode. C’était la leçon parfaitement récitée de l’année dernière. La philosophie de coach Borg qui a tellement fait ses preuves depuis tant d’années. C’était ce qu’avait montré les matches de l’été contre Antibes, contre Nancy, contre Fos, contre Pau-Orthez.

Rouen a appuyé là où ça fait mal et a obtenu ce qu’il était venu chercher : la victoire en y ajoutant la manière.


Le HTV l’a bien aidé. En balbutiant son basket, en ne trouvant jamais une adresse simplement moyenne, en étant dominé dans les bons rebonds, en gaspillant beaucoup de munitions, en installant des systèmes en perdant beaucoup de temps et sans la moindre fluidité. En courant toujours après le score. En ne proposant jamais une rébellion qui était sa marque de fabrique dans les tempêtes de l’an dernier.


Renouvelé à 50%, en l’absence pour blessure de son capitaine Maxim Eugène tellement important dans les moments cruciaux, le HTV a petit à petit rendu les armes.

Sur le banc, coach Borg a cherché jusqu’au bout toutes les solutions. Remué le problème dans tous les sens. Ouvert la boite aux miracles.


Que pouvait-il faire quand Greenwood, Nweke et Pouaveyoun ne se sortent pas de la tenaille proposée dans la peinture par les Normands et laissant le seul Losser aller vraiment au combat?

Que pouvait-il faire quand les pistoleros Cleary, Botuli, Bordes, Knezevic, Ouattara trouvent trop rarement la cible juste après un match des Espoirs qui avaient martyrisé Antibes à trois points en match d’ouverture ? Contraste saisissant en moins de deux heures.

Que pouvait-il faire quand le jeu de passes de Rouen offrait des boulevards et des tirs plus qu’ouverts ou des finitions de près qu’auraient réussi des minimes ?

Que pouvait-il faire quand les grands de l’équipe de Sylvain Delorme se gavaient de rebonds et obtenaient des 2ème ou 3ème chances en attaque alors que la bataille des airs varoise était sans cesse contestée malgré de nombreuses prises ?

Que pouvait-il faire alors que des plans anti hold-up étaient préparés pour freiner les funambules Nadolny, Malka, Hammond et le précieux Golitin et que la machine à broyer varoise ne s’est jamais mise sur la même longueur d’onde ?


Le HTV a perdu les quatre quarts temps, un signe qui ne trompe pas. Il a glissé lentement vers la défaite que le seul Mathis Keïta a contesté du haut de ses 20 points.

L’équipe de Borg va se poser très vite les bonnes questions. Et trouver probablement aussi les bonnes solutions pour exister dans ce championnat qui a confirmé qu’il était d’un niveau jamais atteint.


« On a explosé et on a tout fait à l’envers, avouait très déçu le capitaine Théo Lefebvre. C’était la soirée où rien ne va et ça nous tombe dessus au mauvais moment. On doit une revanche à tout le monde. »

C’est bien ce qu’attendent les supporters. L’équipe a montré trop de belles choses pour ne pas inverser très vite la tendance. Et rallumer la lumière tout en montant le son !


Prochain rendez-vous le 27 face à Poitiers




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