Au HTV, l'esprit d'équipe et la passion du basketball nous animent depuis 1990. Né d'une fusion historique, le club porte des valeurs de solidarité et d'excellence, rassemblant joueurs, dirigeants et supporters autour d'une ambition commune : briller sur les parquets et inspirer au-delà.
Année 1990, deux villes du paysage basket varois, Toulon et Hyères, oublient leurs querelles, leurs oppositions, leurs différents, leurs derbys hauts en couleurs et se mettent autour d’une table pour jeter les fondations d’un grand club. Un rapprochement historique. Une idée d’avant-garde. Un souffle de modernisme.
Le Club Sportif Varois (CST) né en 1948 et l’Omni Sports Hyèrois (OSH) qui a vu le jour quatre ans plus tard en 1952 ne vont plus faire qu’un. Quelques dirigeants, quelques décideurs politiques, quelques visionnaires décident donc d’unir leurs forces pour accéder à l’élite du basket professionnel. Franchir la dernière étape vers les sommets en trouvant de nouvelles ressources et additionner les compétences.
S’inspirent-ils du magnifique rapprochement entre Orthez et Pau, fusion permettant aux Béarnais deux ans plus tôt de gravir les derniers échelons de l’élite ? Il n’est pas interdit de le penser, surtout de la part de deux connaisseurs des choses de la balle orange comme Philippe Legname (Hyères) et Francis Beaux (Toulon), les chevilles ouvrières des deux clubs. L’addition, le rapprochement, la raison, vont booster le nouveau club créé sous le nom de Hyères-Toulon Var (HTV). Un patronyme qui va devenir une marque reconnue.
Pierre Galle, ancien international, sera un des premiers coaches du HTV. Avant que le président Jean-Luc Théry ne confie les clés du projet à un enfant du club, Jean-Louis Borg.
En six ans, Borg mène le HTV de Pro B à la Pro A, réalisant ainsi l’un des plus grands exploits du club. Ce premier chapitre est marqué par des performances mémorables, comme la rencontre en Coupe de France contre le CSP Limoges en 1997, où le HTV perd de justesse après une performance incroyable de l’arrière, William Dumas.
Après dix ans d’une magnifique réussite, Jean-Louis Borg partira exercer son métier du côté de Vichy et Dijon, deux clubs qu’il fera aussi monter de Pro B en Pro A très rapidement. Un des points d’orgue de cette période dorée estampillée Borg, dans les années 90, une rencontre de gala en coupe de France contre le grand CSP Limoges (Forte, Bonato, Weis, Occansey, etc...) déjà champion d’Europe. Choc organisé au Zénith Oméga de Toulon ! Une courte défaite (92-103) avec ce soir-là un Lear en feu (40 points) et aux manettes un espiègle meneur au talent remarqué, un certain William Dumas.
Plus tard, sous la direction d’Alain Weisz, le Marseillais qui a coaché dans tous les coins de France ainsi que l’équipe de France d’un débutant nommé Tony Parker, le HTV repartira vers les sommets. Les arrivées de Sean Colson, Tony Williams et Vincent Masingue ne sont pas étrangères à cette nouvelle ambition. Le club quitte la vétuste salle des Rougières, pleine de souvenirs, pour s’installer à l’Espace 3000, avant de rejoindre le Palais des Sports de Toulon en 2006.
Avant et depuis de lourds travaux de rénovation de l’Espace 3000, le HTV jouera dans ses deux adresses mythiques de Toulon et de Hyères.
En 2008, le club, reconnu par les plus hautes instances, organisera la semaine des As. Le HTV atteint la demi-finale après avoir battu le SLUC Nancy, le leader de la Pro A. Lors de l’avant-dernier choc, il affronte le Vichy de... Jean-Louis Borg dans une salle en folie où plus un siège n’est disponible. Il va perdre à la dernière seconde (71-72) après une démonstration de Sean Colson à la baguette.
Malheureusement, le meneur américain se rompra le tendon d’Achille avant la fin du choc et laissera son équipe orpheline et sans son guide. Le club poursuivra sa belle série l’année suivante en se qualifiant pour les play-offs où il s’inclinera deux fois en quart contre l’ASVEL. L’équipe participera néanmoins à l’EuroCup.
L’année suivante, ce sera encore un tournoi européen, l’EuroChallenge. Mais les premiers problèmes financiers arrivent et compliquent la tâche du domaine sportif. Le club passe alors devant les instances qui limitent fortement la hauteur de sa masse salariale. Sans moyens financiers, malgré quelques bonnes pioches (Morlende, Rick Hugues, Krupalija, Dobbins, Fein, Gordon), c’est le début de la descente et le retour en Pro B en 2012. Le duo Jean-Aimé Toupane - Laurent Legname succèdera à Alain Weisz.
Après quelques années où le club s’appuiera sur la formation et la jeunesse, il retrouve la Pro A (Jeep Elite) en 2017 et s’y maintient un an. Malgré un départ canon (4 victoires), il terminera dernier du championnat et redescendra. Criblé de dettes, dos au mur, les dirigeants cèdent à la tentation de vendre leurs droits à un Américain propriétaire du nouveau Paris Basket qui veut s’installer très vite dans la hiérarchie. Le deal est accepté. Le club varois, décapité, repart en Nationale 3 avec son association dans l’anonymat du championnat amateur.
C’est William Dumas, un autre enfant du club, qui relance la machine et invente un futur. Une montée en Nationale 2 et il arrive à convaincre un nouvel investisseur, Gilles Garcia, de prendre la présidence et de s’intéresser à l’aventure.
Laurent Sciarra, l’ancien du club et médaillé d’argent olympique à Sydney, dirige une équipe qui propose une saison épatante et remonte en Nationale 1. Malgré cette immense réussite, en proie à des soucis relationnels en interne, le président jette l’éponge. Laurent Sciarra ne poursuit pas l’aventure. Le club est de nouveau dans la difficulté.
Vincent Masingue, le fidèle, accepte la mission impossible. Au bout d’une année cauchemardesque et abandonné de (presque) tous, le club perd sa place en Nationale lors de la dernière journée. Dans l’urgence et devant tant d’injustice et de malheurs cumulés, autour de Jean-Pierre Giran, maire de Hyères, les dernières forces vives, les derniers passionnés, les derniers amoureux se réunissent pour tenter d’écrire un nouveau chapitre.
Mathieu Perrymond et quelques amis entendront l’appel et y répondront avec conviction. William et Aurélie Dumas sont toujours les chevilles ouvrières. Jean-Louis Borg, en fin d’aventure à Dijon mais Varois de cœur, se laissera séduire pour reprendre la baguette de coach. D’autant plus qu’administrativement, la nouvelle équipe dirigeante a obtenu un repêchage en Nationale.
Avec un tout petit budget, avec le maintien comme seule (première) ambition, le HTV va réaliser des miracles pour sa première saison et décrocher directement son pass pour la Pro B. En terminant premier de la première partie et encore premier des play-offs. La parenthèse de la vente au Paris Basket est refermée. Le HTV a retrouvé sa place dans la Ligue Nationale de basket. L’aventure continue...










