A Aix-Maurienne (Halle Marlioz), Aix-Maurienne bat HTV 97 à 82 (mi-temps 47-49)
17-26, 30-23, 18-14, 32-19
1500 spectateurs - Arbitres : Mrs Roux, Creton, et Dall'Osto
Aix-Maurienne : Payne (13), Pepin (10), Dauby (14), Ammour (14), Quinn (15), Noël (10), Falcoz (12), Kanouté (5), Goncalves (0), Yomi (4), Bah (0)
31 tirs réussis sur 67 tentés dont 11 sur 30 à trois points - 24 lancers francs réussis sur 26 tentés - 41 rebonds (Quinn 8) - 19 passes décisives (Kanouté 5) - 9 interceptions - 12 balles perdues - 23 fautes personnelles
Coach : Kenny Grant assisté de Vladimir Nestrovic
HTV : Knezevic (8), Botuli (2), Keïta (10), Greenwood (12), Losser (7), Cleary ( 21), Nweke (13), Lefebvre (5), Pouaveyoun (2), Bordes (0), Ouattara (2)
30 tirs réussis sur 65 tentés dont 7 sur 19 à trois points - 15 lancers francs réussis sur 21 tentés - 32 rebonds (Losser et Lefebvre 5) - 16 passes décisives (Keïta 5) - 6 interceptions - 13 balles perdues - 22 fautes personnelles (Lefebvre 5)
Coach : Jean-Louis Borg assisté de Gaëtan Etienne
C’est la dure réalité de l’apprentissage du haut niveau. Accepter le fossé qui existe entre la Nationale 1 et la Pro B. Comprendre que chez les pros, la moindre erreur coûte cher. Que toute approximation est interdite. Que le doute est un poison.
Après un premier avertissement contre Rouen, le HTV a connu une deuxième fin de soirée pénible contre Aix-Maurienne.
Une seconde défaite qui fait aussi mal que la première car elle ne correspond pas aux standards envisagés. Quand le coach martèle « défense - défense - défense » et que le tableau de marque indique 97 points encaissés, il y a forcément de la friture sur la ligne. De l’incompréhension entre les uns et les autres. D’un manque de complémentarité voire de liant entre des joueurs qui ont forcément besoin d’un peu de temps pour se connaitre et additionner leurs talents.
Les matches de préparation ont-ils donné une mauvaise idée d’un futur qui s’annonçait excitant ? Les victoires contre Antibes, Pau-Orthez, Fos, la petite défaite contre le SLUC Nancy (Pro A) n’étaient pourtant pas une vue de l’esprit ! Il y avait de la matière, des promesses et surtout une envie très présente. Et un vrai savoir-faire.
Alors pourquoi ces difficultés. Un peu la faute d’un HTV qui n’arrive pas à montrer tout son potentiel sur la durée d’un match. Et surtout la valeur d’une opposition qui propose une copie que le HTV ne parvient pas (encore) à raturer !
En Savoie, le début est plus que correct. +9 à la fin du premier quart temps, +2 à la mi-temps, -2 à la fin du 3ème quart temps, il n’y a pas le feu au lac (du Bourget). Bien au contraire. Le match est engagé, serré. Un scénario que les Varois aiment. Un parfum de l’an dernier semble redevenir d’actualité.
Le HTV se fait respecter. Greenwood et Losser sont à la mine. Nweke montre une partie de son vrai potentiel. Keïta et Lefebvre limitent la casse contre des meneurs qui prennent leurs responsabilités. Knezevic apporte ses points. Et surtout Cleary prend feu sur des actions de classe diverses et variées.
Mais ce qui suffisait largement en NM1 ne fait plus la différence en Pro B. Les Savoyards laissent passer l’orage, attendent leur heure. Ils savent que le money-time va bientôt sonner. Ils se sont relevés d’un départ poussif avant de franchement accélérer dans le 2ème quart. Ils vont reproduire les mêmes schémas dans une fin de match échevelée. Ils vont arroser de loin et planter presque toutes leurs banderilles. Et quand les joueurs de coach Borg vont sortir loin pour les contrarier, ils vont enfoncer le clou dans la peinture dans le sillage d’un Neal Quinn infernal et intenable.
Jusqu’au (presque) bout, le HTV va avoir des ballons pour recoller au score. Mais va gâcher quelques tirs ouverts, quelques contre-attaques d’école et perdre quelques balles brûlant les doigts.
Dans le tableau des statistiques, une ligne interpelle : l’adresse à trois points. Aix s’autorise 30 tirs (énorme chiffre) pour 11 réussites (36%). En face le HTV prend 19 tirs derrière l’arc avec seulement 7 réussites (36%). La prise de risques des Savoyards a payé.
Une équipe qui doute et se cherche encore, une autre touchée par l’euphorie après avoir tremblé, le scénario est vieux comme le monde.
C’est la rançon de l’apprentissage à payer. Il reste maintenant à ne pas s’affoler, faire confiance au guide (Borg) qui en a vu d’autres et retrouver les vertus et une attitude qui avaient permis au club de renaitre de ses cendres.
Travailler toujours avec la même foi et des lendemains meilleurs se dessineront.
Contre Poitiers, pour le prochain match, ce serait une bonne idée de rassurer les supporters du palais ! D’inverser la tendance. De provoquer un déclic. De remettre de l’ordre dans la maison…
Ces dans ces moments que l'expression "6ème homme" prend tout son sens, la Team aura plus que jamais besoin du soutien de celui-ci pour cette 3ème journée!!!!!
Merci Yves, tout est dit!!! On peut et on doit croire en nous plus que jamais. Souhaitons que le public sera là en 6ème homme!!!😀